Le château de Bellegarde a la particularité d’être constitué d’un donjon et de nombreuses dépendances.

La glacière

Derrière l’église se trouve une petite colline boisée qui interpelle les passants. C’est en fait l’ancienne glacière du château. Construite au début du XVIIIe siècle par le duc d’Antin, la glacière est un trou creusé en terre, maçonné et recouvert d’une petite butte ombragée pour stocker la glace tout au long de l’année. Cette glace était principalement utilisée pour rafraîchir les boissons et réaliser des sorbets en été.

Les fermes

Ces fermes sont déjà présentes sur des plans du XVIe siècle, elles ont été modifiées et déplacées à leur localisation actuelle. Lorsque le Duc d'Antin achète le Château, il entreprend des travaux de restauration de ces bâtiments en partie pour qu’ils aient la même apparence que les autres bâtiments.
Les fermes forment avec le reste des bâtiments, à proximité de celles-ci, la basse-cour. Dans cette basse-cour, il y a eu des pressoirs banaux, une bergerie, des étables, un potager et une ménagerie.

Le pavillon de l'écuyer et du jardinier

Les bâtiments à côté des fermes sont des logements pour les écuyers, les jardiniers et les gardes.
Sur la gauche et la droite du pavillon de l’Écuyer, il y avait des écuries pouvant accueillir une centaine de chevaux.  
Ce bâtiment est orné d’une sculpture en marbre représentant trois têtes de chevaux, et au-dessus figure le blason du duc d’Antin surmonté de la couronne ducale et reposant sur le manteau de pair de France symbole de son rang élevé et de sa puissance.
Le pavillon de droite est réservé aux jardiniers et sur la gauche du pavillon se trouvait des orangeries pour y mettre les arbres fruitiers l’hiver et sur la droite, il y avait une dépendance pour y ranger le matériel.

Les granges

Édifiées au XVIe siècle par Jacques de L’Hospital, ces granges étaient destinées au stockage du champart (principal impôt que les seigneurs prélevaient sur les cultures des paysans), du foin, du matériel agricole et à garer les carrosses. Aujourd’hui les granges sont communales. Des manifestations y trouvent place ponctuellement.

Le pavillon d’Antin

Édifié par le duc d’Antin, ce pavillon date de 1717. Cette ancienne bibliothèque ducale qui appartient désormais à la commune, est louée à un restaurateur qui a transformé le bâtiment en café-restaurant. Dans le prolongement de ce café se trouve actuellement la collection des maquettes de sculptures de Charles Desvergnes – Premier Grand Prix de Rome de Sculpture en 1889.

Le pavillon de la Salamandre

Estimant que le donjon était trop froid et traversé de courants d’air, le duc d’Antin a fait construire le pavillon de la Salamandre où se trouvait une enfilade de salons de compagnie au rez-de-chaussée. Le pavillon abrite désormais la mairie. La salle des mariages est le dernier salon qui subsiste de cette époque et dont les boiseries sont classées monuments historiques.

Les cuisines du Château

Situées à un point central du château de Bellegarde, ces cuisines ont été réalisées sous le duc d’Antin en 1727. Les deux très grandes cheminées, le four à pain et le bac en pierre qui faisait office d’évier, sont toujours présents. Entièrement rénovées par la commune en 2003, elles accueillent désormais des expositions temporaires.

La tour Capitaine

Édifiée au XVIe siècle par Jacques de l’Hospital, cette tour était à l’origine un colombier. En 1765, Gauthier de Bésigny la transforma en logement pour le gardien du château que l’on appelait « Capitaine ». Cette tour fait aujourd’hui partie du patrimoine communal.

Le pavillon de la Surintendance

Dernière dépendance construite par le duc d’Antin, le pavillon de la Surintendance est entièrement privé. Scindé en 6 habitations, plusieurs familles y vivent.

Le donjon

Pièce maîtresse du château de Bellegarde, le donjon primitif en bois a été reconstruit en pierre par Nicolas Braque. Il a été inauguré par le roi Charles V en 1376.

Une tour en briques a été accolée par Jacques de L’Hospital à la fin du XVIe siècle. Au dernier étage se trouvait une chambre forte.

Au début du XVIIIe siècle, le duc d’Antin a fait percer de larges baies vitrées et adjoindre deux ailes au donjon : l’une servant d’avant-corps, la seconde abritant une galerie de tableaux ducale et une chapelle seigneuriale. Ces ailes ont été détruites en 1844 par le propriétaire du château, Jules Durand, qui ne parvenait plus à entretenir un tel patrimoine.
Tombant en ruines, le donjon a été vendu à la commune en 1925 pour 1 franc symbolique.

 

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