L'histoire

La ville de Bellegarde : une histoire et un patrimoine qui remontent au 12e siècle.

Au 12e siècle :

Les premiers habitants de Bellegarde étaient des moines, la ville s’appelait alors Sosiacum. Après avoir aménagé les terres, essentiellement composées de marais, ils ont entrepris la construction de l’église en 1124, probablement grâce à une aide royale.

Du 14e au 18e siècle :

Nicolas Braque, seigneur de Bellegarde au XIVe siècle, a fait reconstruire le donjon primitif en pierre. Son unique fille Jeanne a épousé Jean de l’Hospital dont le fils François a combattu les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans. C’est ainsi que 9 générations de l’Hospital se sont succédées et sous lesquelles la ville a pris le nom de Soisy aux Loges puis de Choisy aux Loges.

En 1644, ruinée, la famille de l’Hospital a vendu le domaine au duc de Bellegarde qui donnera son patronyme à la ville. Sa nièce, mariée à Jean-Antoine de Pardaillan de Gondrin, héritera de Bellegarde et le revendra à son neveu par alliance en 1692 : Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin, futur duc d’Antin. Né en 1665, fils légitime du Marquis et de la Marquise de Montespan (2e favorite de Louis XIV), le duc d’Antin profitera de son titre de Surintendant des Bâtiments du Roi pour agrandir et embellir considérablement le Château de Bellegarde.

Aux 18e et 19e siècle :

Son petit-fils revendra le domaine à Gauthier de Bésigny en 1753. Pierre VII Gilbert de Voisins rachètera Bellegarde à ce dernier en 1776. Puis, avec la Révolution, le Château sera mis sous séquestre de 1793 à 1797.

La famille Pingot deviendra alors propriétaire du Château et le revendra à un banquier qui morcellera les terres et divisera les dépendances pour les revendre à divers propriétaires.

Après les seigneurs, de nombreux maires vont se succéder pour administrer Bellegarde. Voici la liste de ces derniers.

Mais un autre élément, devenu incontournable, contribue à l’histoire de la ville : la rose.

Les origines de la rose à Bellegarde remontent au XIXe siècle. A cette époque, de nombreux habitants arrondissaient leurs fins de mois en cueillant des églantiers sauvages dans la forêt d’Orléans, toute proche, pour les rosiéristes multiplicateurs d’Orléans.

Puis, à la fin du XIXe siècle, un Bellegardois audacieux entreprit d’effectuer lui-même les greffes des rosiers. Ses essais étant concluants, il deviendra rosiériste multiplicateur et son exemple sera suivi par plusieurs familles bellegardoises. Savoirs transmis de père en fils, Bellegarde et les communes alentours comptent à l’heure actuelle huit pépiniéristes/rosiéristes réunis en groupement. La rose est ainsi fêtée à Bellegarde chaque année à Pâques lors de la Foire aux Rosiers.